lundi 24 janvier 2011

L’âge du non, une étape incontournable ?

A partir de 18 mois l’enfant prend de l’assurance dans la marche, il est curieux et avance dans la vie. Mais c’est aussi là qu’il apprend à dire systématiquement " non ! " à ses parents. Rien de dramatique, l’enfant apprend simplement à s’affirmer face à eux. Explications avec Christine Brunet, Psychologue Clinicienne et Psychothérapeute.

L’âge du non : qu’est-ce que c’est ? L’âge du non, c’est la possibilité pour l’enfant de s’affirmer. Il dit " non ! " pour mieux pouvoir dire " oui ! " après. Il va apprendre à répondre à la demande qu’on lui fait. Le rôle des parents est de rester ferme sur des choses indiscutables : " On ne met pas les doigts dans les prises ", " On ne tape pas l’autre ", " On donne la main dans la rue ", etc. Si le parent cède toujours face à son enfant, il ne l’aide pas à se construire. Ça ne le prépare pas à se confronter à la vie, à ses difficultés et à ses contraintes. C’est nécessaire voire même impératif de poser des limites. Les parents sont là pour donner des règles pour que l’enfant puisse se construire. Et c’est aussi comme ça qu’ils transmettent des valeurs, expliquent les choses importantes à leur enfant.

A partir de quel âge ça peut commencer ? Cela peut débuter vers 18 ou 24 mois et durer jusqu’aux trois ans de l’enfant. En général, " l’âge du non " se développe avec la marche, la découverte de l’autonomie mais aussi parce que l'enfant est dans la toute puissance magique de l'enfance : il pense qu'il peut avoir le pouvoir. C’est normal : il est curieux, il avance et il a envie de s’affirmer. Il veut résister à ses parents et exerce sa force. Dire " non ! ", c’est une possibilité pour lui de montrer sa personnalité. Il est donc nécessaire, en tant que parent, de lui dire " non ! " tôt et c’est très important qu’il le comprenne.


Est-ce vraiment inévitable ? Pourquoi ?
C’est une étape incontournable du développement de l’enfant, car ça fait partie de l’affirmation de soi, l’enfant va marquer son territoire. On ne peut pas y échapper, c’est une étape à franchir. Il est important de ne pas se vexer en tant que parent. Il ne faut pas en en rire non plus. Le " non ! " deviendrait alors un jeu pour l’enfant et l’autorité du parent serait remise en cause.

Comment réagir face à lui ?
Parfois, on n’a pas le temps d’expliquer mais il est nécessaire de dire à son enfant : " Je comprends que tu ne sois pas d’accord, mais c’est comme ça ". Notamment quand il s’agit de points sur lesquels on ne peut pas transiger (manger, s’habiller, donner la main…). Mais il est important de faire attention au contexte et de s’y adapter. Si votre enfant ne veut pas s’habiller, il est important de lui faire comprendre l’urgence du temps et les règles à respecter. C’est nécessaire de donner des limites et accepter de faire des compromis quand c’est possible. Il est important aussi d’anticiper et de prévenir l’enfant et pouvoir ainsi dire : " C’est interdit et je l’ai déjà dit ".


Comment poser des limites à son enfant et exercer son autorité ?
Il est important de définir des règles mais aussi de responsabiliser l’enfant. Par exemple : " Tu vas mettre tes chaussures car je ne peux pas arriver en retard à mon travail ". C’est important de faire comprendre la suite, de l’aider à se projeter en ajoutant : " Et ta maîtresse t’attend ". On propose alors un projet immédiat, une suite logique qui peut l’aider à passer ce moment. Une autre méthode consiste à parler de soi : " Est-ce que tu crois que ton papa, quand il était petit, il n’aimait pas s’habiller ? On lui demandera ce soir." L’enfant comprendra alors que ses parents ont aussi été des enfants comme lui et qu’ils ont dû respecter les mêmes règles que lui à son âge.

Propos recueillis par Marie Blanchardon.
Psychologue clinicienne et psychothérapeute

lundi 10 janvier 2011

Janvier 2011, bonne année et surtout bonne santé !

Nous voilà en janvier, une nouvelle année commence ... je vous souhaite une bonne santé et que tous vos soucis disparaissent, ainsi la bonne humeur sera au rendez vous !

Nous démarrons l'année en musique :-)

Les enfants jouent des instruments de musique. Nouvelle découverte l'accordéon...oh oh les bout-choux font une drôle de tête en écoutant ce son, ils observent l'instrument...

L'épiphanie :
*confection de la galette (en dessin)
et du jeu

* de la couronne

et dégustation de la galette

et chaque jour nous chantons:
j'aime la galette
savez vous comment ?
quand elle est bien faite
avec du beurre dedans
tralalalala, tralalalalère

Ce mois ci, un nouvel arrivant au sein de la troupe : Nathan
lauriane est une grande fille, elle va à l'école depuis septembre. Elle a reçu un grade, celle de grande sœur! Son petit frère  c'est Nathan. Il a besoin de proximité, il ne sent bien que dans les bras, du coup Nounou a acheté une écharpe de portage afin que Nathan se sente sécuriser.
Nathan s'endort dans l'écharpe, nounou a bien essayé le lit, mais cela ne lui convient pas;
ET VOILA NOTRE NOUNOU - KANGOUROU :


Les humains font partie de la catégorie biologique des portés.
Pour nos bébés, le contact est un besoin de base, au même titre que l’alimentation et le sommeil.
On peut d’ailleurs constater que dès la naissance, les bébés ont le réflexe archaïque d’agrippement. Le portage sert alors de transition entre la vie utérine et le monde extérieur.
Ses besoins essentiels comblés, l’enfant se sent alors en confiance pour découvrir le monde qui l’entoure.

mardi 4 janvier 2011

LSF :Langue des signes française

J'ai pratiqué durant 3 ans la langue des signes au sein de l'association "2 mains pour se parler"(maison des associations à Epernay )
Au départ, j'ai commencé afin d'aider les sourds lorsqu'ils sont seuls dans un endroit à communiquer avec les entendants.J'ai initié mes enfants à cette langue, et je me suis aperçue qu'ils enregistraient facilement.
Un petit bout chou que je gardais avait du mal à s'exprimer par le langage, il ne savait que crier, jamais de arheu du coup je l'ai appliqué dans mon travail lors des comptines et des discutions courantes. Et surprise, un jour que j'informai que nous allions nous promener, il m'a fait le signe promener...j'étais très heureuse! surtout qu'après la parole c'est débloqué.

"les enfants sont capables de communiquer par gestes bien avant de pouvoir le faire oralement. L'utilisation de la LSF permet aux enfants de disposer rapidement d'un large vocabulaire pour s'exprimer et être mieux compris de leur entourage en attendant que la parole se mette en place"